Je vais à Yaoundé
Je vais à Yaoundé, Yaoundé la capitale…Alors il faut avoir vécu au cameroun dans les années 80 pour que la phrase de cette chanson d’André-Marie Tala vous dise quelque chose. Yaoundé ma capitale. Les sentiments que j’ai envers cette ville et envers mon pays en général sont toujours un peu mitigés. Je ne saurais décrire les sentiments d’allégresse et d’euphorie qui s’emparent de moi à la pensée de bientôt retrouver cette terre rouge (ou orange selon les régions et les saisons). Rouge, couleur de la vie, couleur sang, couleur passion, couleur d’enfer. Ce sentiment d’être au coeur de Gaia, d’entendre son pouls, de sentir son énergie revigorante mais tellement déstabilisante. Ce sentiment aussi d’impuissance et de détresse parce que cette déstabilisation, je ne la vis que quelques semaines par an tandis que d’autres y vivent en permanence. L’impression que le monde à oublié ceux qui vivent là, qui tournent en rond en se demandant c’est quand la fin? Où est le début? Quand est-ce que ce sentiment d’oppression s’arrête?
Impression surtout que c’est ici, plus qu’ailleurs, que je me sens en-vie.
Leave a Reply